C etait au dessus de la riviere Bhote Kosi, a 12km de la frontiere avec le Tibet. Le pont fait 160 m de haut, ca fait quelque chose comme 2 ou 3 secondes de chute libre.... tres tres bon ! :)
Jerome en chute libre
Hortense en chute libre, toujours la plus originale !
samedi 22 mai 2010
vendredi 21 mai 2010
Trek du GoKyo / Renjo la
Nous revoila partis cette fois ci avec un guide pour eviter les mesaventures en altitude.
Le depart pour Lukla est fascinant. Tout d'abord le hall d'aeroport bonde où s'entasse pele mele paquets de riz, cartons de biere, sac des groupes partant en expedition. Puis apres plusieurs d'heures d'attente, nous sommes seulement 6 passagers a nous engouffrer dans un petit coucou a helices digne de "Vol de Nuit". Nous arrivons, malgre une piste d'aeroport lilliputienne qui ne laisse aucune marge d'erreur (le vide ou le mur au choix).
Notre randonnee a pour objectif le Gokyo Ri, un pic a 5300 qui permet d'admirer l'Everest et plusieurs lacs d'altitude. Apres nous passerons par un col pour changer de vallee : la Renjo la Pass.
Le chemin traverse des ponts vertigineux et des deserts de pierre. Avec l'altitude la vegetation luxuriante de la vallee fait place a la toundra. Seuls restent quelques villages et lodges aux murs de pierre. Les sherpas arpentent les chemins en portant sur leur front buches, portes, bouteilles de gaz. Pour les sacs des randonneurs, leur charge va légalement jusqu'à 30 kilos mais ce point est rarement respecté quand ceux ci, payés au poids, apportent des vivres pour les lodges. Des porteurs pas très différents de ceux de Tintin au Tibet.
Difficile de retracer notre parcours, les montagnes mystérieuses qui se découvrent et se cachent tour à tour derrière les nuages, la nourriture insipide, les soirées autour des poeles chauffés aux bouses de yacks.
Deux temps forts.
Le 1er est sans doute l'ascenscion du Gokyo Ri. Partis à 5h du matin, nous avons litteralement agonisés dans la montée de 4800 à 5300, Jérome est vert. J'ai envie de faire demi-tour en pleine montée. Impression d'être dans un avion au dessus des nuages - sans l'oxygène. Malheureusement arrivés tout en haut, la vue sur l'Everest et toute la chaîne de montagne qui l'entoure sera cachée par le blizzard. On achètera la carte postale de la vue à Katmandou pour se consoler. Au moins nous nous sommes aclimmatés...
Le 2e moment le plus impressionant reste le passage de la Renjo la. La neige qui nous a émerveillé le matin au lac Gokyo cache le chemin exact de la passe rendant notre parcours hazardeux et épuisant. A cette altitude l'oxygène est moindre et nous marchons à nouveau comme des vieillards qui perdent leur souffle à chaque pas. En haut, nous sommes épuisés.
Nous découvrons que nous sommes les 1ers a passer. Nous devons ouvrir un chemin dans la neige qui est plus haute de l'autre côté comme il a recommencé à neiger. Enfin, comble de malchance, notre guide prend un mauvais embranchement par mégarde dans la vallée et rajoute 1h de marche à cette journée interminable.
Sur le chemin, nous avons croisé nos 1ers vrais yacks poilus, des chèvres de montagne mais aussi des oiseaux de toutes sortes : des oiseaux bleux, l'oiseau national - sorte de faisan multicolore-, des rapaces. Difficile de revenir à Katamandou après tant d'air pur et de nature. Nous rentrons épuisés et un peu en apesanteur. S'etre dépassé physiquement donne un grand sentiment de liberté. Des souvenirs inoubliables.
Le depart pour Lukla est fascinant. Tout d'abord le hall d'aeroport bonde où s'entasse pele mele paquets de riz, cartons de biere, sac des groupes partant en expedition. Puis apres plusieurs d'heures d'attente, nous sommes seulement 6 passagers a nous engouffrer dans un petit coucou a helices digne de "Vol de Nuit". Nous arrivons, malgre une piste d'aeroport lilliputienne qui ne laisse aucune marge d'erreur (le vide ou le mur au choix).
Notre randonnee a pour objectif le Gokyo Ri, un pic a 5300 qui permet d'admirer l'Everest et plusieurs lacs d'altitude. Apres nous passerons par un col pour changer de vallee : la Renjo la Pass.
Le chemin traverse des ponts vertigineux et des deserts de pierre. Avec l'altitude la vegetation luxuriante de la vallee fait place a la toundra. Seuls restent quelques villages et lodges aux murs de pierre. Les sherpas arpentent les chemins en portant sur leur front buches, portes, bouteilles de gaz. Pour les sacs des randonneurs, leur charge va légalement jusqu'à 30 kilos mais ce point est rarement respecté quand ceux ci, payés au poids, apportent des vivres pour les lodges. Des porteurs pas très différents de ceux de Tintin au Tibet.
Difficile de retracer notre parcours, les montagnes mystérieuses qui se découvrent et se cachent tour à tour derrière les nuages, la nourriture insipide, les soirées autour des poeles chauffés aux bouses de yacks.
Deux temps forts.
Le 1er est sans doute l'ascenscion du Gokyo Ri. Partis à 5h du matin, nous avons litteralement agonisés dans la montée de 4800 à 5300, Jérome est vert. J'ai envie de faire demi-tour en pleine montée. Impression d'être dans un avion au dessus des nuages - sans l'oxygène. Malheureusement arrivés tout en haut, la vue sur l'Everest et toute la chaîne de montagne qui l'entoure sera cachée par le blizzard. On achètera la carte postale de la vue à Katmandou pour se consoler. Au moins nous nous sommes aclimmatés...
Le 2e moment le plus impressionant reste le passage de la Renjo la. La neige qui nous a émerveillé le matin au lac Gokyo cache le chemin exact de la passe rendant notre parcours hazardeux et épuisant. A cette altitude l'oxygène est moindre et nous marchons à nouveau comme des vieillards qui perdent leur souffle à chaque pas. En haut, nous sommes épuisés.
Nous découvrons que nous sommes les 1ers a passer. Nous devons ouvrir un chemin dans la neige qui est plus haute de l'autre côté comme il a recommencé à neiger. Enfin, comble de malchance, notre guide prend un mauvais embranchement par mégarde dans la vallée et rajoute 1h de marche à cette journée interminable.
Sur le chemin, nous avons croisé nos 1ers vrais yacks poilus, des chèvres de montagne mais aussi des oiseaux de toutes sortes : des oiseaux bleux, l'oiseau national - sorte de faisan multicolore-, des rapaces. Difficile de revenir à Katamandou après tant d'air pur et de nature. Nous rentrons épuisés et un peu en apesanteur. S'etre dépassé physiquement donne un grand sentiment de liberté. Des souvenirs inoubliables.
mercredi 12 mai 2010
Le sanctuaire des Annapurna
Arrives a Katmandou, nous retrouvons le parfum de l'Inde. Les femmes en saris multicolores, les milles dieux du pantheon hindou mais aussi la pauvrete plus apparente ici qu'en Asie du sud est, les ordures jetees a meme le sol, la mendicite, les enfants qui sniffent de la colle. Nous nous engouffrons a travers des ruelles infinies où on risque toujours de se faire ecraser par une moto pressee et klaxonnante si on n'y prend pas garde.
Le quartier touristique du thamel est devenu un vaste shopping center pour trekker. Nous partons vite vite pour Pokhara comme les montagnes nous appellent depuis si longtemps. D'un trek d'acclimatation de quelques jours, celui-ci se transforme au fil des conseils de voyageurs en un trek pour le sanctuaire des Annapurna a 4130m. Nous decouvrons notre 1er point de vue sur la chaîne de montagnes a Poon Hill, a 3200m.
Notre route croise une myriade de villages a flanc de montagne, des cultures en etage, des forets dignes du Seigneur des Anneaux, des torrents de montagne. Entre Gorepani et Tadapani, nous suivons une route de crete epoustouflante qui traverse une foret de rododhendrons aux fleurs rouges sang qui couvrent le sol comme un tapis marocain. C'est a partir de Deurali que nous arrivons aux portes de la vallee du sanctuaire.
Derniers efforts dans l'oxygene rarefie qui nous tourne la tete. Le lendemain, un cirque de montagnes culminant a 8000m nous entoure au lever du soleil a l'Annapurna Base camp. Magique malgre le froid!
Le "teahouse trekking" est une forme de randonnee confortable puisque nous allons de gites en gites sans avoir a porter ni tente ni nourriture. Pour 100 roupies, un poële est allume sous la table principale de la salle a manger le soir. C'est aussi l'occasion de rencontrer des voyageurs de partout : un français croise a Bagan en Birmanie, un geant canadien qui nous depasse a chaque etape sans effort, un retraite français qui ira marcher d'Helsinski a St Jacques de Compostelle, une ancienne guide equestre du desert de l'Atacama au Chili qui faisait des randonnees jusqu'en Bolivie (on note le bon plan!).
De retour a Pokhara, on planne completement mais nous n'avons qu'une idee, repartir cette fois ci direction Lukla pour poser les yeux sur l'Everest....
Le quartier touristique du thamel est devenu un vaste shopping center pour trekker. Nous partons vite vite pour Pokhara comme les montagnes nous appellent depuis si longtemps. D'un trek d'acclimatation de quelques jours, celui-ci se transforme au fil des conseils de voyageurs en un trek pour le sanctuaire des Annapurna a 4130m. Nous decouvrons notre 1er point de vue sur la chaîne de montagnes a Poon Hill, a 3200m.
Notre route croise une myriade de villages a flanc de montagne, des cultures en etage, des forets dignes du Seigneur des Anneaux, des torrents de montagne. Entre Gorepani et Tadapani, nous suivons une route de crete epoustouflante qui traverse une foret de rododhendrons aux fleurs rouges sang qui couvrent le sol comme un tapis marocain. C'est a partir de Deurali que nous arrivons aux portes de la vallee du sanctuaire.
Derniers efforts dans l'oxygene rarefie qui nous tourne la tete. Le lendemain, un cirque de montagnes culminant a 8000m nous entoure au lever du soleil a l'Annapurna Base camp. Magique malgre le froid!
Le "teahouse trekking" est une forme de randonnee confortable puisque nous allons de gites en gites sans avoir a porter ni tente ni nourriture. Pour 100 roupies, un poële est allume sous la table principale de la salle a manger le soir. C'est aussi l'occasion de rencontrer des voyageurs de partout : un français croise a Bagan en Birmanie, un geant canadien qui nous depasse a chaque etape sans effort, un retraite français qui ira marcher d'Helsinski a St Jacques de Compostelle, une ancienne guide equestre du desert de l'Atacama au Chili qui faisait des randonnees jusqu'en Bolivie (on note le bon plan!).
De retour a Pokhara, on planne completement mais nous n'avons qu'une idee, repartir cette fois ci direction Lukla pour poser les yeux sur l'Everest....
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