Apres le village hippie d'El Chalten, nous remontons la route 40 jusqu'a Bariloche a travers les paysages desoles de Patagonie.
Cette route seulement partiellement asphaltee a marque l'imaginaire des argentins comme un chemin initiatique a parcourir.
A la hauteur de sa reputation, nous effectuons des stops dans des hameaux poussiereux ou nous croisons un mouton, quelques chiens, et pour toute ombre une ou deux baraques construites de bric et de broc. Le ciel semble plus grand ici sans points de repere que la route toute droite a perte de vue.
Notre regard s'attarde sur les seuls changements du paysage : la couleur des touffes d'herbe, la forme des nuages ou de quelques cretes ou canyon au loin. On passe l'eventuel troupeau de guanacos aux aguets ou le fier gaucho indifferent a notre venue. Le coucher de soleil dure a l'infini comme sur la planete du Petit Prince. Les descriptions de St Exupery dans Terres des Hommes accompagnent notre voyage au milieu de ce desert.
Dans le bus, l'air conditionne ne fonctionne pas et les fenetres sont fermees.
On s'estime pourtant chanceux. Nous avons croise des voyageurs qui ont mis 48h a faire notre trajet. Leur bus s'est couche sur le bas cote pendant la nuit les obligeant a dormir dans un abri glacial. Nous les avons trouve sur la route apres leur 2e accident. Le "nouveau" bus envoye par la compagnie avait cette fois perdu 2 de ses roues. Moindre mal...mais ennuyeux tout de meme ! Sorte de rebellion de la route 40 contre sa domestication par les troupeaux de touristes que nous sommes. Quand elle sera totalement asphaltee, ou sera l'aventure (en bus) ?
A Bariloche, changement de paysage dans la region des lacs ou les arbres ont a nouveau la part belle. Nous grimpons le Cerro Otto a cheval accompagne de notre guide Gaucho. Session sandwich pantagruelique : 70% de steak pour 30% de pain. Je crois qu'on a decu notre accompagnateur par notre petit appetit.
Pour explorer la region des lacs avec plus de liberte nous louons une voiture. Certaines etendues d'eaux paraissent semblables a des fjords avec des dizaines d'iles a l'horizon. On se balade a travers des forets de bambous jaunes, baignade et bronzette sur les plages de galets...Ce paysage alpin est moins depaysant que la steppe, cependant une oasis n'est pas desagreable apres tant de chaleur.
Nous poussons jusqu'au Parc National Lanin dominé par un volcan enneige de 3770 m. Pause au camping le mieux cale du monde devant un lac bleu nuit semblable a la mer mediterranee balaye par les vents.
En retour vers Bariloche, on traverse la vallee enchantee qui doit son nom aux formes etranges des roches qui la borde...
Nous abandonnons Noon et Garf avec la voiture et nous lançons dans un marathon de bus, 20h jusqu'a Mendoza et encore 20h jusqu'a Tafi del Valle, point de depart des montagnes du nord.
(Je t'aiiiiiiiime Guanacoooooo)
Cette route seulement partiellement asphaltee a marque l'imaginaire des argentins comme un chemin initiatique a parcourir.
A la hauteur de sa reputation, nous effectuons des stops dans des hameaux poussiereux ou nous croisons un mouton, quelques chiens, et pour toute ombre une ou deux baraques construites de bric et de broc. Le ciel semble plus grand ici sans points de repere que la route toute droite a perte de vue.
Notre regard s'attarde sur les seuls changements du paysage : la couleur des touffes d'herbe, la forme des nuages ou de quelques cretes ou canyon au loin. On passe l'eventuel troupeau de guanacos aux aguets ou le fier gaucho indifferent a notre venue. Le coucher de soleil dure a l'infini comme sur la planete du Petit Prince. Les descriptions de St Exupery dans Terres des Hommes accompagnent notre voyage au milieu de ce desert.
Dans le bus, l'air conditionne ne fonctionne pas et les fenetres sont fermees.
On s'estime pourtant chanceux. Nous avons croise des voyageurs qui ont mis 48h a faire notre trajet. Leur bus s'est couche sur le bas cote pendant la nuit les obligeant a dormir dans un abri glacial. Nous les avons trouve sur la route apres leur 2e accident. Le "nouveau" bus envoye par la compagnie avait cette fois perdu 2 de ses roues. Moindre mal...mais ennuyeux tout de meme ! Sorte de rebellion de la route 40 contre sa domestication par les troupeaux de touristes que nous sommes. Quand elle sera totalement asphaltee, ou sera l'aventure (en bus) ?
A Bariloche, changement de paysage dans la region des lacs ou les arbres ont a nouveau la part belle. Nous grimpons le Cerro Otto a cheval accompagne de notre guide Gaucho. Session sandwich pantagruelique : 70% de steak pour 30% de pain. Je crois qu'on a decu notre accompagnateur par notre petit appetit.
Pour explorer la region des lacs avec plus de liberte nous louons une voiture. Certaines etendues d'eaux paraissent semblables a des fjords avec des dizaines d'iles a l'horizon. On se balade a travers des forets de bambous jaunes, baignade et bronzette sur les plages de galets...Ce paysage alpin est moins depaysant que la steppe, cependant une oasis n'est pas desagreable apres tant de chaleur.
Nous poussons jusqu'au Parc National Lanin dominé par un volcan enneige de 3770 m. Pause au camping le mieux cale du monde devant un lac bleu nuit semblable a la mer mediterranee balaye par les vents.
En retour vers Bariloche, on traverse la vallee enchantee qui doit son nom aux formes etranges des roches qui la borde...
Nous abandonnons Noon et Garf avec la voiture et nous lançons dans un marathon de bus, 20h jusqu'a Mendoza et encore 20h jusqu'a Tafi del Valle, point de depart des montagnes du nord.
(Je t'aiiiiiiiime Guanacoooooo)
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