Nous sommes saoulés de bus. Les quelques 40h en 3 jours n'ont pourtant pas été si pénibles que cela : quelques moments de sommeil, quelques bonnes lectures, beaucoup de comédies romantiques americaines (les chauffeurs de bus sont fan de Sandra Bullock, ils ont du avoir leur vocation en regardant Speed) et beaucoup de mauvais gateaux au dulce de lecce. Mais là, nous n'aspirons qu'à prendre l'air et à un lit horizontal.
Encore quelques instants et ce sera Tucuman, juste le temps d'improviser un bingo qui captive tous les passagers pour une bouteille de vin blanc.
Enfin Tucuman, 5 minutes de pause et le bus pour Tafi del Valle part. Tafi del Valle donc et sa fête du fromage. Quelle aubaine, c'est le dernier jour. Les stands jalonnent les ruelles du centre. Premier tour de reconnaissance et de dégustation, puis on repart avec 600 grammes de chèvre frais et une belle saucisse. Ce sera notre picnic du lendemain à Cafayate. Là encore la ville sort d'un festival. On ne sait pas vraiment de quoi, toujours est-il qu'il y fut bu beaucoup de vin, normal c'est ici la 2° région productrice d'Argentine après Mendoza. Le petit blanc sec du coin vaut le coup parait-il. Voyons voir.
L'ambiance de cette ville est plus détentue qu'ailleurs, les visages plus indiens. les batiments tous de la même hauteur et les larges rues nous donnent un grand sentiment d'espace. Nous sommes sous le charme.
Etape incontournable, la visite de la Quebrada de Cafayate. Le rio, gonflé par les orages des jours précédents charrie des tonnes de boue au milieu d'un canyon d'une beauté saisissante. Déposés par le bus en contrebas, nous entamons la remontée vers Cafayate en milieu de journée. 50 km que nous ferons en partie à pieds, en partie en stop. Les paysages sont grandioses tout du long. Les nuages noirs de l'orage à venir surplombent des falaises rouge vif mais aussi jaunes, gris-vert ou blanc étincellant.
Merci à la police, la première voiture à s'arrêter et aux pickup nous offrant leur plage arrière de nous avoir ramenés à Cafayate, la tête saturée de couleurs, les pieds en feu et les semelles ponctuées d'épines de cactus.
Le soir venu, avec Damien, un pote breton croisés à Bariloche, nous profitons des braises entretenues par une vingtaine d'argentins semblant etre apparus avec le coucher du soleil Au menu un énième asado, avocats, tomates, malbec, salsa et percussions jusqu'au milieu de la nuit.
Encore un jour à Cafayate, pour ne rien faire ou presque : vaquer dans les ruelles, fuir l'orage, manger quelques empanadas de plus et nous filons à Salta.
Mais pas de pause à Salta, juste un ou deux jours à Tilcara plus au nord, dans la Quebrada de Huamaca, car Iruya et la Bolivie nous tendent les bras.
Encore quelques instants et ce sera Tucuman, juste le temps d'improviser un bingo qui captive tous les passagers pour une bouteille de vin blanc.
Enfin Tucuman, 5 minutes de pause et le bus pour Tafi del Valle part. Tafi del Valle donc et sa fête du fromage. Quelle aubaine, c'est le dernier jour. Les stands jalonnent les ruelles du centre. Premier tour de reconnaissance et de dégustation, puis on repart avec 600 grammes de chèvre frais et une belle saucisse. Ce sera notre picnic du lendemain à Cafayate. Là encore la ville sort d'un festival. On ne sait pas vraiment de quoi, toujours est-il qu'il y fut bu beaucoup de vin, normal c'est ici la 2° région productrice d'Argentine après Mendoza. Le petit blanc sec du coin vaut le coup parait-il. Voyons voir.
L'ambiance de cette ville est plus détentue qu'ailleurs, les visages plus indiens. les batiments tous de la même hauteur et les larges rues nous donnent un grand sentiment d'espace. Nous sommes sous le charme.
Etape incontournable, la visite de la Quebrada de Cafayate. Le rio, gonflé par les orages des jours précédents charrie des tonnes de boue au milieu d'un canyon d'une beauté saisissante. Déposés par le bus en contrebas, nous entamons la remontée vers Cafayate en milieu de journée. 50 km que nous ferons en partie à pieds, en partie en stop. Les paysages sont grandioses tout du long. Les nuages noirs de l'orage à venir surplombent des falaises rouge vif mais aussi jaunes, gris-vert ou blanc étincellant.
Merci à la police, la première voiture à s'arrêter et aux pickup nous offrant leur plage arrière de nous avoir ramenés à Cafayate, la tête saturée de couleurs, les pieds en feu et les semelles ponctuées d'épines de cactus.
Le soir venu, avec Damien, un pote breton croisés à Bariloche, nous profitons des braises entretenues par une vingtaine d'argentins semblant etre apparus avec le coucher du soleil Au menu un énième asado, avocats, tomates, malbec, salsa et percussions jusqu'au milieu de la nuit.
Encore un jour à Cafayate, pour ne rien faire ou presque : vaquer dans les ruelles, fuir l'orage, manger quelques empanadas de plus et nous filons à Salta.
Mais pas de pause à Salta, juste un ou deux jours à Tilcara plus au nord, dans la Quebrada de Huamaca, car Iruya et la Bolivie nous tendent les bras.
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